La fascination du n'importe quoi
Je suis retourné à Beaubourg voir, cette fois les "Combines" de Rauschenberg. Heureusement, j'avais mon passe car y avait pas mal de monde y compris pour entrer.
Si vous ne changez pas d'état d'esprit lorsque vous êtes face à un tableau que vous n'avez jamais vu, soit vous êtes sacrément entêté soit le tableau n'est pas très bon.
J'ai eu beau m'entêter, j'ai trouvé ça bien contre toute attente.
Chapeau, plumes d'oiseau, volatile empaillé, chaussures, réveil, sacs de sable etc. tout lui est bon pour faire ses "combines".
J'essaie de ne pas m'habituer à ce que je fais.
Une certaine forme de répetition tout de même chez lui. Sa patte comme on dit.
Mais la charette de Gift for Apollo ou la chaise du Pilgrim m'ont enchanté. Humour et canular. Canular finissant en Art... J'aurais aimé dire que c'est nul, que Rauschenberg se foutait de nous , ses tableaux qui n'en sont pas et que l'on ne ramasserait pas dans une décharge publique illuminaient les murs d'expo de Beaubourg.
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