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27 mars 2007

Expo Lalique, poil à la bique !

Bon, alors, le Musée du Luxembourg continue de proposer ses expos de riches à 10€ l'entrée, 8€ pour les érémistes !! Pour l'occasion, les rombières du quartier peuvent venir voir les beaux (mais très démodés) bijoux de Lalique. Sur le site du Musée, tout pousse à réserver comme ça, ils gagnent un peu plus de pognon. Faut dire que lorsque je suis arrivé, y avait une courte queue, j'ai pronostiqué 20 mn d'attente. Gagné ! Le gardien faisait rentrer les gens six par six toutes les cinq minutes. La dame derrière moi débarquait de province et s'étonnait.

J'ai déboursé 10€ après avoir lu les étranges consignes à l'entrée :" Interdit de filmer, de photographier et de fumer" (sic). Il faut croire que photographier tue autant que le tabac ???
Y avait foule à l'intérieur comme d''habitude. Tout était sombre alors qu'il faisait si beau dehors. Elles pouvaient pas aller se promener toutes ces vieilles rombières. L'expo proposait tout d'abord les dessins préparatoires de Lalique. Et des bijoux tous plus moches les uns que les autres, c'est-à-dire magnifiques si c'était Mélissa Theuriau qui les portait. A l'époque, c'était les photos de Sarah Bernhart qui marchaient sur Internet.
Bon, les rombières avaient d'admirables répliques. Devant un collier assez lourd, il faut le dire, l'une d'elles s'est exclamé :
Avec ça, on est lesté !
Moi, je jetais un oeil sur les deux Gustave Moreau égarés là (Léda et la superbe Fée de l'eau). Lisant cette réflexion de Bachelard : "Qui adore le cygne, désire la baigneuse". C'est sûr que j'avais envie de la niquer, la baigneuse, moi...
Y avait aussi un tableau très moche de Louise Abbéma avec la sublime Sarah. B que l'on avait vu seins nus dans le Voici du début du siècle. Je ne fais que retranscrire ce qui était écrit : "La Femme est l'obsession de l'époque". Et y avait aussi un Mondrian complétement paumé dans la salle (Femmes dans un bois du Musée Maurice Denis).
Sérieusement, ce qui m'a quand même épaté, c'est la façon de revisiter la Nature de Lalique. Ces libellules, ces paons, ces femmes, ces cygnes, il se recréait un monde de bijoux avec un talent certain. Et j'aime beaucoup les vases.
J'ai pas trouvé beaucoup de visuel et comme il était interdit de fumer et de filmer, ben, j'ai pas grand chose à montrer si ce n''est chez Mme Figaro, assez friquée pour acheter les photos. Parce que je n'ai pas acheté le catalogue ni même le Petit Journal de Paris-Match.

Commentaires
M
Bijoux pour bijoux, moi je suis allée admirer ceux de l'Afhanistan, au musée Guimet...Superbe!
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L
J'ai vu ce type de bijoux au musée Gulbenkian de Lisbonne. La richesse des matériaux fascine autant que le dessin.
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