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Canal Dandylan
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15 septembre 2007

Rustin : le poids des non-mots, le choc des tableaux

Tout au fond d'une arrière-cour paisible du 38 boulevard Raspail, se dissimule la Fondation Rustin (aucune signalètique à l'entrée). On aperçoit en passant un cours de langue française pour les étrangers.

Une jeune femme assise sur un escalier me regarde et me demande ce que je cherche puis m'indique un escalier et le premier étage.

On débarque dans une salle plutôt dépouillée et là, c'est pas du Greuze, le choc ! Saisissant et effroyablement dérangeant ! Le cri de Munch puissance 10 ! Inspiré par le milieu hospitalier de psychiâtrie où travaillait sa femme, Rustin nous montre ce qu'on a tendance à occulter : vieillesse, maladie, douleur, déchéance, folie...


Il y a aussi une petite salle de dessins mêlant sexe et désespérance tout aussi cruels.
L'exposition se nomme "Le triomphe de la peinture" (14 tableaux et 10 dessins).
Ouvert les jeudis, vendredis et samedis de 15h à 19h.
Entrée libre. Jusqu'au 29 Septembre.

Commentaires
A
J'ai vu pour la première fois des peintures de J. Rustin en 1983, au "Salon de la jeune peinture".<br /> Son univers reste inchangé.J'ai à peu près son âge, son oeuvre me renvoie à une image de déchéance difficile à supporter: vieillesse, folie:<br /> Poignant<br /> Dérangeant<br /> Désespérant<br /> Cru<br /> Mais si vrai à l'heure où la jeunesse et la beauté ont seules droit de cité et où l'on cache tout le reste.<br /> Donc utile.
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M
euh...non merci : J'ai la même chose en vrai au boulot. :-(
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