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7 juillet 2008

C'est la nuit espagnole à Paris

Ça danse le flamenco au Petit Palais ! Ambiance feutrée mais dépaysante ! Après avoir été exposée au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía en début d'année, l'exposition "La nuit espagnole. Flamenco, avant-garde et culture populaire 1865-1936" débarque à Paris. A vrai dire, je ne sais pas danser le flamenco m'enfin bon...

Le Flamenco réunit la culture des élites et la culture populaire dans la construction d’un imaginaire espagnol ambivalent s’articulant autour des thèmes de la fête, de la beauté, de l’identité nationale, mais aussi de la nuit, de l’excès, de la misère et de la mort.
La scénographie de l’exposition dévoile au public une sélection exigeante et singulière de plus de 150 œuvres (peintures, dessins, sculptures, gravures, costumes, photographies) de 60 artistes qui manifestent, par leur puissance esthétique, la force émotive du flamenco. Courbet, Manet, Degas, Picasso, Miro, Delaunay, Picabia, Man Ray, Sargent, Sorolla participent à cet itinéraire qui reflète de quelle manière l’imaginaire espagnol apparaît aussi bien dans les expressions artistiques populaires que dans les expérimentations avant-gardistes.

Paris.fr

L'exposition commence avec le célèbre Chanteur Espagnol de Manet (du MoMA) mais c'est une étrange toile de... Courbet qui m'a fait tilter dans cette première salle :

Cette grosse dondon se nomme Adela Guerrero et je ne connaissais pas du tout cette toile du Musée de Bruxelles. Très moche (la gonzesse) mais impressionnnant (le tableau) ! :-)
Dans la seconde salle, des Guitaristes de Théo Van Rysselberghe (des auto-portraits en fait), Ensor, et une Gitane de Santiago Rosiñol (ouf ! je me rappelle comment on fait les tilde sur l'ordi...). Une et une seule vidéo dans pratiquement toutes les pièces diffusant évidemment du flamenco. Présentation sobre et épurée. Pas de surcharge d'images, très agréable quand on pense à d'autres expositions où l'on ne sait pas où donner de la tête !
Une très jolie Taverne de Ricardo (Canals ?).
Une petite salle à part avec d'inévitables petites scultpures de Degas.
Puis des danseuses espagnoles en veux-tu en voilà. D'abord la magnifique d'Hodler mais j'ai succombé au charme incroyable de celle de Van Dongen :

Une salle portant sur le thème de la guitare. Deux Gris, des photos de Man Ray, deux pas très convaincantes mais trois autres d'une dénommée Lydia pas mal du tout.
Un film sur grand écran pour cloturer la première partie. La seconde commençait par une grande salle avec des peintres plus modernes comme Picabia et sa belle Juanita (Madrid. Coll. Privée), Miro (deux : un nul et un très bon), Delaunay, des sculptures (Gargallo).
 
Une salle plus macabre que je n'ai pas trop appréciée sauf les superbes dessins de Garcia Lorca. Je croyais l'expo finie mais attention, il y en avait encore au sous-sol !? Fallait le savoir. La magnifique Espagnole à l'éventail de Gontcharova nous accueillait pour cette ultime partie. Des dessins de Picasso fidèle à lui-même. Et les robes de scène de ladite Argentina, danseuse espagnole, comme il se doit :

Quelques photos, La Argentinita de Julio Romero Torres, pour conclure avec un film sur grand écran. On sortait de là comme si l'on venait de faire un court voyage en Ibérie.
Prix d'entrée : 7€50 et ça dure jusqu'au 31 Août. Bien fait, tous ceux qui sont partis en Espagne pendant l'été ne pourront pas voir l'expo...

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