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Canal Dandylan
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17 février 2009

La fabrique des rêves et de la réalité (1/2)

1ère vision :
Dimanche après-midi au MAM de la Ville de Paris : une file d'attente assez rapide heureusement. 11€, l'entrée pour l'expo De Chirico, un peu cher et pas de réduc possible pour moi. Je laisse mon sac au vestiaire mais garde mon appareil-photo sous l'oeil suspicieux de la dame de l'entrée. Dans la première salle, des portraits du peintre mais aussi la célèbre Enigme de l'heure. La Méditation. Méditation matinale du MoMA. On sent la grande expo avec des toiles venues du monde entier.

L'énigme de l'heure.

Dans la seconde salle, une autre oeuvre du MoMA : le Double Rêve du Printemps. Je griffonne quelques notes. Il y a du monde dans les salles et j'ai dû mal à me concentrer sur les tableaux. Dans la grande partie en rotonde, de superbes toiles comme la Place d'Ariane (toujours du MoMA, New York s'est déplacée pour nous !). Le rêve transformé (Saint-Louis). L'incertitude du poéte (Tate de Londres).

Le rêve transformé.

Je tilte sur la Gare Montparnasse dite aussi la Mélancolie du départ (MoMA encore) et le Fils prodigue (Milan).

La Gare Montparnasse.

Les Muses inquiétantes (Milan) au mur après l'escalier. Une salle beaucoup plus "classique" ce que l'on a beaucoup reproché à De Chirico. Je note les Epones (Grenoble), la Lucrèce de Rome et les Archéologues.
 
Les muses inquiétantes.                                                  L'incertitude du poéte

Dans la salle du fond, j'écris une citation sur mon calepin :
Vie silencieuse, écouter, entendre, apprendre, exprimer la voix cachée des choses, voilà le chemin et le but de l'art.
Des tableaux comme Les peintres paysagistes (Collection particulière. Bologne).
Le couloir avec d'autres citations. Puis la seconde partie de l'exposition. La salle obscure avec Les Bains Mystérieux. (Au fond, une projection cachée derrière le mur).

Les Bains Mystérieux II.

Une salle avec des chevaux. Je remarque le Combat (Milan).
Dans le couloir qui suit : des auto-portraits et quelques natures mortes.
Un mur de copies de grands maîtres à la manière de De Chirico. Pas très convaincants.
Trois beaux nus en face, deux interprétations de Roger et Angélique (l'une de Rome et l'autre d'une collection particulière) et Automne (Collection particulière. Bologne).

Roger et Angélique ou Saint-Georges terrassant le dragon.

Dans la grande salle en demi-cercle, quelques sculptures dans des vitrines.
Et toute une série sur des copies faites par le peintre italien de ses propres oeuvres !!
La Lassitude d'Orphée. Moi aussi, je me lasse un tantinet.
Surtout que les dernières toiles sont très étranges comme le Retour au Château (Fondazione. Rome) avec ce cheval noir gondolé !?

La lassitude d'Orphée.                                                                   Le retour au château.

Bon ben, je pourrai dire que j'ai vu l'expo ! Très bien, c'est vrai. Peut-être un peu trop... classique ! Surtout dans le voisinage du Palais de Tokyo (sourire)

Article connexe : Monik

Commentaires
M
Bingo!A 48 heures près, nous nous sommes ratés! On avait réservé pour hier afin d'éviter la foule et c'était cool, peu de monde...le rêve quoi! Par contre pour les photos, impossible de feinter, les vigiles étaient partout...
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