Bric à brac artistique à la brocante de la Bastille... euh ! de la Maison Rouge

Suis allé renouveler mon Pass (my laisser passez en français dans le texte) à la Fondation Antoine de Galbert (combien de laissez passer ai-je ainsi ! Je suis devenu le roi du passe-partout dans les musées). La nouvelle exposition de la Maison Rouge m'a complétement déstabilisé. Qu'était-ce donc ? Il y avait bien des tableaux, des sculptures, des photos mais quelque part, cela tenait plus du bric à brac qu'autre chose. Un gros tas de sculptures africaines ici ou un mur de douilles de la guerre 14/18 (ci-dessous) là.

J'ai pris sagement la brochure pour lire : Jean-Jacques Lebel - Soulèvements.
Cette exposition célèbre la subjectivité radicale d’une personnalité hors-norme, concentrée sur l’intensité
de l’échange permanent entre l’art et la vie, la recherche et la méditation, le soi et le tribal. Une oeuvre qui
déborde largement les disciplines et les classifications, une pensée en action qui puise à l’imaginaire de
toutes les époques, de toutes les civilisations au mépris des frontières et des conventions.
Ah ! Ben oui, c'est vraiment ça que j'avais ressenti... (sourire)
"Notre exposition tente de présenter, de reconstituer un ensemble psychique global, constitué de beaucoup
d’activités sociales, artistiques, politiques, sexuelles, intellectuelles, collectives et individuelles, en forme de
barricade (sachant qu’elle ne peut être qu’éphémère). C’est un essai de montrage de ce qui ne fait que passer."
Ah ! Je me doutais bien que c'était un essai de montrage !
Donc disais-je, il y avait des oeuvres d'art comme ce stupéfiant Victor Brauner :

Mais aussi ÇA (ci-dessous), une chose (un alien ?) née de la copulation frénétique entre Tinguely et Marcel Duchamp sous le regard lubrique de Ben, filmée par Nam June Paik.

Et au premier sous-sol, une exposition digne du Musée de l'Erotisme dont le Reliquaire (ci-dessous) bien entamée dans les premières salles avec des films de morphing d'images coquines de femmes visiblement nues (comment dire autrement puisqu'elles n'étaient pas habillées ?). Certaines images pouvant choquer les vieux quinquagénaires vierges.

Et pour nous achever, au deuxième sous-sol, presqu'à la cave, la reconstitution de la chambre d'Artaud. Un truc... dingue ! Hyperflippant ! Pourtant, pourtant, il faut le dire, et je le dis : tout cela tenait debout ! L'entrée est à 7€ (mais il n'y a rien à vendre). Et ça doure jusqu'au 17 janvier 2010.

Comments

[Monik]

Euh... Avec ou sans Brauner, je ne crois pas que je vais y aller...;-)