La couleur triste ou joyeuse de notre regard influence le paysage

Lundi après-midi, je n'avais pas trop envie de monter sur Paris (les trains bondés, les grèves, les travaux, les accidents, les retards, les suppressions de trains etc.) et je me suis contenté d'aller me promener aux "Lacs de l'Essonne" (à Grigny et à Viry). Le ciel était mitigé puis le temps s'est amélioré dans la journée. Sauf que je n'ai pas vu les hérons ou les cormorans habituels et je suis rentré plutôt décu. Même le coucher de soleil ne m'a pas enthousiasmé pourtant une amie sur Facebook a trouvé la photo jolie. Et en regardant mes photographies du jour un peu plus tard, j'ai vu que j'avais photographié des oiseaux que je ne voyais pas d'habitude tel ce rouge-gorge (rassurez-vous, il n'est pas du tout derrière des grillages, ce n'est que l'aménagement des rives des lacs) :

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Plus loin, j'ai assisté à une envolée de chardonnerets élégants (avec leur tache rouge). A vrai dire, c'est en regardant mon bouquin sur les oiseaux à la maison que j'ai appris ce que c'était...

J'ai même entraperçu un martin-pêcheur, cette flèche bleu-vert, qui pourtant s'est posé trois fois à ma portée sans que j'eusse le temps de le cadrer. Juste une trace légère sur ce cliché très flou (rires) :

Des grèbes péchaient leur pitance en plongeant sous l'eau :

Et le coucher de soleil, ma foi, était effectivement agréable à voir d'après cette image :

Lacs de Grigny et de Viry. 28/12/2009

Alors ? Avais-je le blues ou pensais-je à autre chose pour ne pas avoir apprécié cette promenade à sa juste valeur ?

Comments

[Magitte]

C'était pourtant une promenade appréciable (et appréciée visuellement par...moi !) Et en plus, accompagnée de bien jolis et gentils oiseaux .