La sérénité des monastères
J'aurais aimé vous parler de la belle expo Degas et le nu vue en nocturne au Musée d'Orsay dans l'atmosphère ouatée d'un début de soirée, remplie (l'expo pas la soirée) de femmes à poils magnifiques (les femmes pas les poils) et faire une comparaison entre les monotypes dans les maisons closes présentés à Orsay et ceux que l'on peut voir au Musée de l'Erotisme. Ou bien vous causer de l'étonnante expo Matisse à Beaubourg et de la difficulté de pouvoir apprécier une paire d'oeuvres parmi la foule. Mais rien ne m'est venu. Pourquoi ? Je ne sais. Peut-être ai-je eu la réponse dans la petite partie des Beaux-Arts de l'extraordinaire monastère de Brou à Bourg-en-Bresse où il n'y avait que deux trois salles d'art moderne (peut-on encore dire contemporain ?). Cette rencontre inattendue avec un beau triptyque sans titre de Joan Mitchell. Ou ce seul Soulages pour me ravir le regard. C'est si peu et c'est déjà beaucoup plus qu'une exposition parisienne à la mode bourrée de monde (l'exposition pas la mode).
Sans titre. Joan Mitchell.