10 oeuvres subjectives du Musée des Beaux-Arts d'Orléans

Je ne vais pas voir beaucoup d'expos en ce moment, il faut attendre la fin du mois de septembre pour que la saison démarre pleinement. Certes, il y avait bien la petite expo sympa sur la Musique au Musée Maurice Denis de Saint-Germain-en-Laye ou les nouvelles expos de la MEP mais bon, ça ne me branchait pas. Alors je vais réitérer ce que j'avais fait avec le Musée des Beaux-Arts de Nancy en proposant 10 oeuvres subjectives d'un musée. Pas les meilleures ou les plus significatives. Non, juste celles qui ont accroché mon regard pour des raisons parfois esthétiques et d'autres fois absolument pas artistiques ! Aujourdh'ui donc, le Musée des Beaux-Arts d'Orléans où je suis allé deux fois. La première en 2010 où ils proposaient à travers les salles un choc art classique / art contemporain ; genre de chose que je trouve un peu débile (même s'il y a des raisons éducatives évidentes). Le Séchas devant le tableau de Guido Reni m'avait paru très iconoclaste.

Pourtant quand j'y suis retourné cette année, il manquait quelque chose ! (sourire)

J'ai retrouvé le "Bacchus découvrant Ariane à Naxos" des frères Le Nain. Ce tableau me rappelle je ne sais quoi ou je ne sais qui. Il n' a rien d'extraordinaire mais je l'ai photographié les deux fois en m'y attardant longuement la seconde !

Par contre, "La Gitane" de Kiesling n'était pas là la première fois. Et j'ai complétement craqué pour cette oeuvre.

De même, les deux fois, le "Landscape Painting and Beyond n°10" de Lavier m'a fasciné. Un paysage banal en deux parties : une photo et une peinture. Ça m'a beaucoup interrogé !

Le Musée des Beaux-Arts d'Orléans semble travailler beaucoup avec les écoles et les enfants.

En 2012, la grande salle était envahie par une installation (qui gâchait un peu la contemplation du tableau d'Olivier Debré au fond)

Au sous-sol, une grande salle période classicisme avec la magnifique paire de fesses "Après le bain" d'un illustre inconnu nommé Jean-Pierre Alexandre Antigna.

Dans les étages, les périodes moyen-âge et renaissance. C'est moins mon trip. Mais j'ai beaucoup hésité entre la sublime Vierge à l'enfant du Corrège et celle-ci de Girolamo del Pacchia.

Deux tableaux qui n'ont pas grand-chose à voir a priori. Mais ce sont des paysages de Boucher et de Gromaire dont on a plutôt l'habitude de voir des nus lascifs voire érotiques. Or les deux toiles dégagent à mon sens une grande sensualité :

Pour finir, last but not least : la brave Nymphe de Maillol...

...honteusement réappropriée par les enfants, limite sacrilège (rires).