Futur au FRAC
Quelle idée d'aller au nouveau FRAC Nord-Pas-de-Calais par un temps exécrable. Mais quel ensoleillement artistique ! (sourire).
Un petit tour sur Wikipédia pour en savoir plus sur le bâtiment :
En 2013, le FRAC va donc s’installer dans le quartier en pleine mutation du Grand Large, dans un nouveau bâtiment construit par les architectes Lacaton et Vassal qui doublera d’une jumelle l’historique halle AP2, Atelier de Préfabrication n°2, unique témoin des constructions navales sur le port.
Surnommé « la Cathédrale » 5 par la population, ce bâtiment de 75 mètres est situé sur le littoral dunkerquois. Pendant près de 40 ans, il vit naître dans ses ateliers près de quatre navires par an –navires hôpitaux, paquebots de croisière, cargos postaux, voiliers, pétroliers, navires de guerre, porte-conteneurs… - jusqu’à la fermeture définitive en 1987 des Ateliers et Chantiers de France-Dunkerque qui employaient souvent des familles entières.
Le nouveau FRAC sera donc le double de la halle actuelle.
Le nouveau FRAC a été inauguré en novembre 2013 :
Titre de l'expo inaugurale : Le futur commence ici. Tout un programme ! Entrée libre.
Au rez-de-chaussée, quelques oeuvres d'envergure :
Tiens, un Richter !
Athènes. Gerhard Richter.
Et un Dan Flavin.
Sans titre (Hommage à Harold Joachim) 2. Dan Flavin.
Les Chaises électriques de Warhol. Et d'autres choses tout aussi intéressantes.
Dans un hall encore en travaux, une fresque de photographies d'où émerge Catherine Deneuve.
Au premier étage, le fascinant mur bleu de Latifa Echakhch (fait de papier carbone) et un bric-à-brac de Fabrice Hyber.
A chaque stencil une révolution. Latifa Echakhch
On passe le deuxième (administration) pour le troisième étage cinéma avec l'étonnnante installation de Lorena Zilleruelo. Je croyais d'abord que c'était une image fixe mais en lisant la doc, je découvre qu'elle se met en mouvement quand le spectateur se meut dans la salle.
Un quatrième étage design avec les chaises du collectif Superflex. Mais aussi un Christopher Wool.
Et l'amusant porte-manteau de Gabriel Serra.
Hang it all. Gabriel Serra
Puis au dernier étage dit le Belvédère, des fauteuils et un cinéma HD.
Coté Belvédère, le temps très pluvieux ne s'y prête pas (rires). Faudra que je revienne en des jours plus ensoleillés.
En tout cas, un nouveau temple de l'art contemporain !