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7 février 2014

A posteriori a posteriori

J'avais malheureusement raté Varini à la Maréchalerie de Versailles (voir ci-dessous) et comme je ne connaissais pas ce lieu, je me suis dit : Et si j'allais voir leur nouvelle expo "A posteriori" ce qui a priori était une bonne idée..

Là, par contre deux mondes parallèles s'affrontent. Une visite a posteriori plutôt sympa quand j'ai examiné mes photos en rentrant car j'ai retrouvé les graphiques numériques amusants et sublimes de Vincent Mauger vu au MdBA d'Angers l'an dernier.
 

L'expo fêtait les 10 ans d'"activisme artistique" du centre d'art contemporain à travers 30 artistes exposés pendant ce temps comme ci-dessous Vincent Ganivet.

Dans la petite salle de droite, on trouvait les deux lignes de Perrine Lievens (à gauche) et surtout l'Ex-libris, Moi-même de Laurent Sfar (à droite).
  

Dans la petite salle de projection, plusieurs films dont Ce que je vois de François Daireaux.

Retour dans la salle principale avec cette ironique et très jolie VEniaisery N°23 d'Emmanuelle Villard.

Varini proposait un photoplâtre extrait d'une oeuvre Six ellipses pour six colonnes.

Sur le mur extérieur, une oeuvre graphique de Gusto intitulée Excursion.

Mais dans un monde plus réel, l'expo dite A posteriori se dissimulait à l'intérieur de l'énsa-v au nom délavé, rue de Sceaux.

Le plan m'a à peine guidé quand on ne connait pas trop l'endroit.

Il y avait un tag étrange sur un mur.

Fini par dénicher une porte très étroite où une feuille A4 indiquait la Maréchalerie.

La jolie jeune femme à l'accueil m'a à peine renseigné et j'ai pris le guide sans trop lui demander son avis.

Pour découvrir un gigantesque foutoir d'oeuvres en tous genres. J'avais l'impression d'être l'invité non attendu d'un anniversaire d'artistes abscons et incompréhensibles ou vice versa. Un machin extrait d'une oeuvre de Varini sans aucun intérêt trainait au fond d'une mezzanine étroite.
 et

Puis j'ai cherché la "suite de la visite". Ouvert d'abord une porte qui donnait sur l'extérieur. Puis trouvé la bonne ou plutôt un ouvrier qui  barrait le passage avec deux échelles possées contre chaque mur d'un long couloir sans fin. Obligé de passer sous une échelle sans échappatoire possible. Suis arrivé au bout du couloir sans avoir trouvé la suite de l'exposition. Rebroussé chemin. Demandé la suite à l'ouvrier surpris qui m'a indiqué gentillement la petite salle à gauche qui était en fait la salle de projection dont m'avait vaguement parlé la jeune et jolie fille à l'entrée. Une TV et un grand écran avec des casques. Pas possible de regarder les deux en même temps. Il était temps de sortir de ce sortilège kleinien. Voulu toutefois examiner s'il y avait autre chose à voir dans le couloir mais une bonne femme est sortie d'un bureau pour me demander ce que je foutais là. Réussi à sortir dehors sans repasser sous une échelle car l'ouvrier les avait mises contre le même mur.

Pour tomber sur deux ravissantes apprenties architectes qui transportaient une maquette du futur.

Sorti du coté du château. Les centres d'art contemporain, c'est toujours épique.

 

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