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20 septembre 2014

Radiocassette Nostalgie

Au début des eighties, il n'y avait pas Spotify ou Deezer. Il fallait un radiocassette pour pirater les chansons à la radio sur une "cassette" (audio), cela faisait déjà enrager les majors et c'était déjà la crise au journal télévisé. Les CD n'existaient que dans les romans de SF.

Image Wikipédia.

Puis il fallait "repiquer" l'enregistrement pour en faire une "compil" (aujourd'hui, on dit playlist, c'est plus fun mais c'est moins formid). Sauf que les radiodouble-cassettes n'existaient pas encore tout à fait (je bavais d'envie devant l'exemplaire unique très très cher à la boutique Pygmalion du Boulevard Sébastopol). Il fallait donc deux magnétophones et un cable DYN à 5 broches (qu'il était possible de ressouder quand on avait cassé l'une d'elles).

Image Wikipédia.

Souvent, il fallait donc emprunter un magnétophone à  un copain ou à un proche pour une séance de réenregistrement. Pas de barre de défilement non plus, il fallait cette fois noter sur un carnet par exemple (un carnet, c'est comme un blog mais sur papier), le n° du compteur du magnéto quand un morceau commençait pour pouvoir y accéder directos avec le défilement rapide >> ou <<.

C'était l'éclosion des radios libres, j'écoutais Fréquence Gaie, Carbone 14, la radio anarchiste pour trouver des titres de chanson à enregistrer. Là aussi, pas de Shazam ou de Soundhound pour reconnaître la musique (ça n'existait même pas dans les films d'anticipation). Il fallait donc se débrouiller dans les bacs de disquaires à la FNAC ou chez New Rose pour retrouver l'auteur et le titre des chansons... Notamment, un petit groupe inconnu qui s'appelait un truc du genre D'ailleurs Streets !

J'écoutais Bernard Lenoir sur France Inter ou Jean-Bernard Hebey sur RTL alors que Blanc-Francard et Antoine De Caunes lançaient le "rock" à la télé entre deux émissions de Guy Lux avec Dalida et Michel Sardou. Les parents ne comprenaient rien aux paroles des chanteurs anglais et trouvaient ça nul, nous, nous ne comprenions rien non plus mais nous trouvions ça chouette. Je lisais Best, Sounds (acheté à New Rose pour les charts anglais) et Rock'n'Folk avec les articles de Manoeuvre basé à San Francisco pour dénicher des inconnus comme le petit Prince.  A la FNAC, il n' y avait pas une tonne de genres musicaux : variétés françaises, pop music et classique, ça suffisait. Pas de porn groove ou autres progressive rock encore moins de gangsta rap ou de gothic rock. Tout juste y avait-il de la "new wave" (en 2014, on dit plutôt indépendant). On achetait des 33 tours (yes, c'est la même chose que les vinyles...)

Aujourd'hui avec Spotify, c'est plus fastoche et moins bricolo ; suffit de se connecter, de chercher son morceau et de cliquer sur Ajouter à la Playlist... En fait, c'est du pareil au même ! On écoute de la musique.

Commentaires
D
Ça me parle en effet , mais sur ce plan je n'aimerais pas revenir en arrière !
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