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15 mai 2015

10 oeuvres subjectives de l'expo Rouart à Yerres

J'avais noté l'expo Rouart à Yerres. Etait-ce la même que celle de Nancy ? Oui. Et sûrement proche de celle de Marmottan. Comme ça, ça m'emballait pas trop. Mais un bon blog critic d'art se doit de tout voir ou du moins le plus de choses possibles. Point positif : l'exposition était ouverte le jour de l'Ascension. L'entrée était gratuite mais on pouvait laisser un don à discrétion (est-ce aux Etats-Unis qu'on paye ce que l'on veut dans certains musées ?).
Mais toujours pas le droit de photographier. Zut ! Ça m'oblige à aller à la pêche aux images sur Internet et à jouer de Gimp.
Bon, okay, c'est pas une expo extraordinaire pourtant je l'ai trouvée très agréable. Trois frères, trois générations, trois genres de peinture ! D'où le titre : De l'impressionnisme au réalisme magique.
Un joli petit Nu pour commencer. Remarqué  à coté cette belle Femme à la robe verte d'Henri Rouart.

Dans la même salle, un Portrait d'Henri Rouart par Degas du Musée Marmottan.
A noter que la majorité des oeuvres sont issues de collections particulières (les Rouart ont peu vendu).
Noté aussi La Seine aux environs de Rouen et Le Port de Melun.

Seconde pette salle avec deux Berthe Morisot. Le très beau Eugène Manet et sa fille au jardin (ci-dessous) sûrement déjà vu. Et Sur un banc au Bois de Boulogne du Musée d'Orsay.

De Rouart (Henri pour l'instant),, un très rose et très mièvre Portrait de Julie Manet peignant.Préféré l'admirable Julie Manet écrivant qui sera ma toile préférée du jour. J'ai beaucoup aimé cette atmosphère studieuse et intime.


Dans la salle, deux pastels : Femme de dos et Jeune fille au bras levé.
Monté à l'étage. Une salle de gravures.
Puis la relative grande salle où l'on changeait d'époque avec Ernest Rouart. Des sujets plus modernes.
Adoré cette Femme au Chapeau Rouge de 1930. Un petit coté Hopper (sourire)

Il y avait le jardin de la Queue en Brie (1910) qui avait dû servir d'affiche pour une autre exposition. Mais j'ai plutôt choisi cette mystérieuse Femme dans le jardin de la Queue-en-Brie pour son coté fantômatique :

Et ces Deux Femmes sur un canapé rayé (1928) (ci-dessous). Noté aussi Femmes se promenant (1920).

Enfin, cela se terminait par deux salles consacrées à Augustin Rouart. Au début, ça ne m'a pas du tout plu malgré des sujets tendres et intimes et puis, j'ai tilté sur ce Métro dans la nuit (1947) du Musée des années Trente, sujet très contemporain :

Un beau Paysage du Béarn par temps clair (1978) :

Bien sûr ce tableau sûrement déjà apprécié (où?) Lagrimas y penas :

Ou cette lascive Femme dans les vagues :

Le texte parlait de réalisme magique à propos d'Augustin Rouart. ("réalité métamorphosée par l'imaginaire et le fantastique"). Ce doit être ce que je fais en prenant mes photos !! (sourire).
Plutôt satisfait donc de cette courte expo (50 toiles à tout casser). Mais je vous la conseille surtout pour la plaisir ensuite de se balader dans le parc Caillebotte.
Jusqu'au 5 Juillet 2015.

 

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