10 oeuvres subjectives de l'exposition Anselm Kiefer au Centre Pompidou

Après l'extraordinaire exposition vue à la BNF Mitterrand, je me suis précipité voir celle de Beaubourg. Plus conventionnelle mais tout aussi géniale. Certes, le début m'a fait tiquer avec son salut allemand ou le serpent omniprésent qui m'ont un peu dérangé. C'était pas très gai non plus. Mais j'ai retrouvé le bon Anselm dans la salle des vitrines intitulée L'alchimie du verre. Et notamment mon oeuvre préférée du jour Daphné.

Suivie ensuite de près par Le Dormeur du Val dans une grande salle fleurie.

Reprenons l'ordre chronologique de l'expo. Retenu au début "Brunehilde dort" mais pas trop le reste.

Une grande salle avec cette Margarethe. Huile, acrylique, émulsion et paille sur toile.

Puis la fameuse salle des vitrines, ce que j'aime le mieux chez Kiefer avec les livres.

Une toile marquante "Les Ordres de la Nuit" :

Ensuite sûrement LA grande toile de l'exposition avec ses livres brûlés : "Pour Paul Celan : Fleur de cendre".

Dans la salle que j'ai abusivement appelée la salle fleurie, cette toile aussi : "Le langage des fleurs et des choses muettes".

Et pour finir, cette installation (mortuaire ?) : Pour Madame de Staël de l'Allemagne.

Jusqu'au 18 Avril 2016. A voir (en complément de celle de la BNF hautement plus scénographique).

Article connexe : Main Tenant.

Comments

[TM]

bonjour, merci pour vos commentaires sur Kiefer.

En réalité le salut nazi est sans aucun doute une façon de couper avec la peinture du passé, et celle des autres pour trouver sa voie, de couper d'avec son père, et... le nazisme en exposant tout cela.

C'est donc à mon sens très touchant comme geste polémique...

bine à vous