Le corpus d'Helena Almeida au Jeu de Paume
Deux excellentes expos-photos au Jeu de Paume en ce moment. L'une assez classique de François Kollar et la France qui travaille, intitulée "Un ouvrier du regard" présentant certes des travailleurs et des travailleuses mais aussi d'autres photos plus expérimentales. Et celle plus moderne et intéressante d'Helena Almeida qui m'a bien plu. Basée sur des auto-portraits incessants, la photographe joue avec son image et vient troubler notre regard par des simples touches de bleu !
Après ses premières oeuvres tridimensionnelles, Helena Almeida trouve dans la photographie un moyen de combattre l’extériorité de la peinture et de faire coïncider sur un même support l’être et le faire : « comme si je ne cessais d’affirmer constamment : ma peinture est mon corps, mon œuvre est mon corps ». Au-delà des lectures poétiques et métaphoriques que ces œuvres peuvent inspirer, elles sont des tentatives d’atténuation des limites des médiums, telles celles de la photographie, de la performance et de la sculpture.
Jeu de Paume.