Chroniques d'un gyrophare artistique à ressort
Hier lundi, je suis allé au Grand Palais voir Rodin et Jardins (avec dédain). Comme désormais, il y a autant de gens qui ont la carte Sésame que ceux qui ne l'ont pas, on fait autant la queue aux différentes files d'attente. C'est un principe marxiste que si tout le monde est riche, tout le monde est pauvre. Pas attendu trop longtemps quand même. Est-ce de lire Murakami mais en entrant dans le Grand Palais, je me suis retrouvé dans le métro aux heures de pointe. Et je venais voir Rodin et j'ai vu les lapins de Flanagan.
Alors j'ai fui (la foule) et je suis allé aux toilettes du troisième étage car personne ne sait qu'il y a des toilettes au troisième étage comme ça, je peux pisser tranquille. En passant devant le Salon d'Honneur, j'ai vu de la lumière. Suis allé faire un tour, c'était l'expo Joyaux. On m'a laissé entrer. C'était bien spécifié qu'il était interdit de photographier mais que l'on nous conseillait de bien regarder les bijoux avec nos oeils. Sauf que les rares visiteuses sortaient leur petits APN ou leurs smartphones pour tout cliquer. Alors moi, j'ai fait pareil.
J'ai vu une grosse émeraude, un beau tableau et puis je suis sorti.
J'ai alors regardé la date du début de l'expo : 29 Mars 2017... Là, j'ai eu un blanc dans ma tête. Mais n'étions-nous pas le 27 ?? Y avait-il eu un décalage de plusieurs journées pour le passage à l'heure d'été ?? Apparemment, c'était le vernissage ce jour-là !? Donc pas de voyage temporel incroyable. Ouf ! J'avais encore ma tête ! Mais je ferais mieux d'arrêter de lire Murakami.