Friedlander au Jeu de Paume
Une rétro de Friedlander au Jeu de Paume organisée par le MoMA, cele semblait un bon coup. Pourtant les premières salles ne m'ont pas convaincu. Qu'est-ce que c'était que ce photographe qui prenait n'importe quoi n'importe comment. Un défi à toutes les règles, une école de décadrage. Et puis, il y a eu la salle des nus. Scotché !
Ce mec-là était un Picasso de la photo. Tellement doué qu'il pouvait se permettre de faire n'importe quoi. De régler son compte à la règle des deux-tiers.
Je ne parle même pas de ses paysages (notamment les arbres en fleurs au Japon). Superbe !
Je suis retourné voir les premières salles d'un autre oeil.
Friedlander remplit l'espace, tout l'espace de ses photos (d'où une grande densité). Et il rompt tout cadrage connu mais le miracle, c'est alors l'équilibre de celles-ci. Et il y a des trouvailles visuelles à chacune d'elles.
A ne pas rater.
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