Ne pétez pas plus haut que votre cul mais pétez !
Effets utiles des pets et des vesses
Tout pet est salutaire par lui-même, en tant que l'on se débarrasse d'un vent qui incommode. Cette évacuation détourne plusieurs maladies, la fureur, la douleur hypocondriaque, la colique, les tranchées, la passion iliaque, etc. Mais lorsqu'ils remontent ou ne trouvent pas de sortie, ils attaquent le cerveau par la prodigieuse quantité de vapeurs qu'elles y portent, corrompent l'imagination, rendent mélancolique, frénétique, et engendrent d'autres maladies très fâcheuses. De là, les fluxions qui se forment par la distillation des fumées de ces météores sinistres et qui descendent dans les parties inférieures : heureux quand on est quitte pour la toux et les cathares. Le plus grand mal est d'être incapable de toute application, et rebuté par l'étude et le travail. Partez comme moi de ce principe, cher lecteur, qu'il y a une utilité particulière à péter.
Éloge du pet (Dissertation historique, anatomique et philosophique)
C.F Mercier de Compiègne 1798.
L'auteur distingue deux types de pets : les vocaux (appelés aussi pétards). et les muets (appelés aussi vesses). Le grand pet est pléni-vocal et le petit pet est semi-vocal. Le plus grand pet se nomme le grand pet-pétard et le vrai pet, le pet clair qui n'a point d'odeur à ne pas confondre avec le pet muet (ou pet féminin) ou bien avec le pet épais (dit pet de maçon).
Les pets clairs sont simples ("un grand coup seul et momentané") ou composés ("comme une décharge d'artillerie"). Les pets composés sont appelés diphtongues.
Film conseillé : La Soupe aux Choux où Carmet et De Funés nous font des concerts et des concours de pets.
Billet de blog traitant du sujet chez PKdilles.