Appareil jetable ou le Musée des APN

9 juin 2009

Appareil jetable ou le Musée des APN

Hier, j'ai pas fait de photos mais j'ai acheté un appareil-photo, un ptit "de poche" pour mon boulot et mes vadrouilles. Bon d'accord, c'est pas n'importe quoi, puisque c'est le Lumix TZ7 qui fait le bonheur de la pub actuellement. Comme il a plu comme vache qui pisse, je suis pas sorti si ce n'est pour faire les courses. Et c'est là que j'ai succombé au consumérisme car mes deux APN de poche étaient en rade, leur bouton de déclenchement ne déclenchait plus... Génant ! (sourire).
Donc pas grand-chose à mettre sur le blog. Pourquoi pas une nième liste ? Celle de tous les appareils photos of my life. Le Kodak Instamatic offert par ma tante pour mes 9 ou 10 ans en souvenir de mon oncle photographe mort dans un accident d'auto. Mon frère avait perdu l'appareil lors d'une sortie municipale en Suisse, ce con !
Plus tard, je crois que c'est mon ex-belle soeur qui m'avait prêté un petit automatique pour mes voyages européens dans les années 75, 76,77. A l'époque, on ne faisait de photos que dans les grandes occasions. Les vacances ou les fêtes familiales.
Je renoue avec la photo en 1989, mon frère se rachetant en me prêtant un appareil argentique dont je ne me souviens pas du tout de la marque. Qu'il revend presque aussitôt. Pour me refiler un must de l'époque des années 90, un bridge Olympus, l'AZ 300 au "super zoom" de... 105mm (tu parles d'un zoom !). Mais il m'a bien servi ! Comme il était tout auto, plus besoin de me casser la tête avec les réglages.
C'est en 2001 que je participe à la révolution numérique. L'association de photos achète un APN, le Nikon Coolpix 950 et j'en hérite plus ou moins pour l'essayer et là, tout a changé pour moi ! Passque, le numérique, ça m'a tout appris puisqu'on peut tout essayer justement ! En ce début de siècle, personne n'y croit. Chasseur d'Images est très critique encore. Et je passe pour un martien au Musée Guimet en cliquant avec l'écran amovible ! Des photos de 1 ou 2 millions de pixels (mais le 950 était d'excellent facture). Plutôt en 1 million pour économiser la place sur la carte mémoire de... 32 Mo et sur mon disque dur.
Puis tout s'enchaine. j'achète pour moi un Coolpix 4500 (4 millions de pixels). Avec un doubleur de focale.
Puis "un petit bijou", le Coolpix SQ pour la route. Mon APN remplace désormais mon carnet de notes sous l'oeil goguenard de ceux qui auront leur téléphone portable cliqueur par la suite.
Enfin, j'opte pour le Nikon Coolpix 8800. 8 millions de pixels (mais calé sur 5...)
Tout en fournissant toute la famille à chaque anniversaire. Ma nièce (un ptit Nikon au zoom x5), mon père (un ptit Nikon aussi à écran large) et enfin ma soeur (le Lumix TZ5).
Coté APN de poche, je deviens accro à mon Sanyo Xacti (pourtant après l'avoir critiqué sévèrement auprès d'un collègue comme appareil hybride qui fait tout mais mal). J'en rachéterai un plus récent par la suite, celui que je me suis fait chouré bêtement dans le RER. Un hybride que je peux facilement dégainer et qui enregistre des vidéos sur carte mémoire en mp4. C'est grace à lui que je passe à la "vidéo".
Mon armoire devient un musée de l'APN !! Et je me souviens de la reflexion du président de l'association de photos qui disait en riant que les APN (aussi chers soient-ils) étaient des appareils jetables...