Paris Photo, c'est déjà 28€...

Paris Photo, c'est déjà 28€ l'entrée... Ça refroidit un max ! Et y avait pas trop de monde jeudi quand j'y suis allé.
Lunettes Rouges a-t-il eu des places pour y aller deux jours !? En tout cas, son billet de blog est fort pertinent : Paris Photo : un simple petit guide de visite (assez personnel…).
C'est tellement grand que chacun des visiteurs va voir ce qu'il a envie de voir. On pourra toujours arguer que ça fait trois fois la dimension d'une expo classique de photos au Jeu de Paume d'où le prix... Les moyens justifient la fin ; j'avais trente euros à perdre (ou à gagner). En tout cas, il y avait de quoi regarder.
D'abord, il y a les prix. La plus chère que j'ai  trouvée (mais il y a sûrement mieux) est le poivron de Weston à 175 000€ + TVA :

Ensuite, il a un certain nombre de visiteurs qui vous bouchent souvent la vue.

Il y a des reflets dans les cadres (ci-dessous un auto-portrait avec un très bel autoportrait de Diane Arbus) :

Il y a quand même des gens pour photographier les reflets avec toutes sortes d'appareils qui reproduisent des images.

Yoshi Kusama Painted in Polka Dots Taken in her Loft (Fred MacDarrah)

Il y a des toutes petites photos et des géantes.

Il y a des photos de femmes à poils stéréoscopiques (les photos pas les femelles) que vous pouvez visionner avec des lunettes adéquates :

En les photographiant, vous pouvez découper les deux photos et en faire des anaglyphes (mais ça reste des femmes à poils) que vous pouvez alors visionner avec des lunettes cyan et rouge adéquates :

Anaglyphe made in moi.

Il y a fatalement des photos sur lesquelles vous flashez (vous savez pas trop pourquoi) comme ce superbe cliché de Jessica Bakhaus :

Vous voyez des photos de photographes célèbres comme Irving Penn, Cartier-Bresson, Klein, Araki, Wharol, Kertész etc. ou moins connus comme Cyrill Lachauer ou Todd Hido. Vous maudissez une nouvelle fois les reflets dans les cadres devant un sublime portrait de Trine Sondergaard que vous retrouvez plus tard sur le Net bien plus net !...
 
Gulnakke (Trine Sondergaard). Galerie Siverstein.

Il y a des choses faites aves des photos comme les montages subtils de Vik Muniz :

The Card players after Cézanne (Vik Muniz).

Vous faîtes trois fois le tour du paté de galeries. A la fin, vous ne voyez plus rien car trop d'images tue l'image. Mais finalement, vous êtes content d'être venu. C'est pas remboursé par la Sécu, dommage !

Ça dure jusqu'à Dimanche 18 Novembre. Et que ça coûte ce que ça coûte... Voilà pour ma "petite visite personnelle" mais j'ai pas eu la possibilité comme David Lynch de poser des petites étiquettes "vu par Dandylan".

Comments

[daddyrogers]

j'y suis allé y a 2 ans ... j'en suis ressorti déçu , pareil y avait trop de monde , on ne sait pas vraiment quoi regarder , depuis qu'on peut s'informer quotidiennement par internet les foires perdent de l’intérêt à mon avis ... j'avais juste adoré l'interview en live du photographe de la mer Philip Plisson !