Faut-il des controles anti-dopage dans le milieu artistique ?

Le Musée des Beaux-Arts de Calais présente, je cite : L'art est un sport de combat (sic). Une expo d'art contemporain pure et dure où j'étais le seul visiteur ce qui me change du Grand Palais (rires). Ça coûte 4€ et faut pas être pressé pour que la machine vous donne un ticket (en fait, ils vous le donnent en sortant !) et ça doure jusqu'au 18 septembre. Mis à part l'insoluble et inénarrable David et Goliath de Séchas placé comme un crouton dans la soupe de la salle des sculptures de Rodin, le reste de l'expo ne m'a guère emballé.

Le penseur semblait dubitatif : "Mais qu'est-ce que je fous là ?"se demandait-il en face d'un Wushu warrior in Buddha pose (Satch Hoyt).

Tant de gants de boxe m'ont quelque peu sonné. Ils sont des notres, criait le cochon des Jours blêmes de la ferme d'un dénommé Jean-Yves Brélivet. Out ! J'étais KO.

A l'étage, les collections permanentes proposaient un accrochage baptisé Alice, son miroir et ses merveilles. Alice avait pris un RTT et je suis tombé sur un Paysage du Pas de Calais signé Dubuffet.

Il y avait toutefois un vrai miroir de Morellet pour me demander si j'étais la plus belle, ce soir.

Pat Andrea revisitait Balthus et le dessous des jupes des filles :

Annette Messager collait des Chimères sur les murs comme un vulgaire grapheur.

Un vieil homme de Picasso cotoyait un beau Portrait de Marc Chagall (Gargallo).

L'illusionniste Philippe Ramette faisait léviter les chaises :

Une collection très intéressante, ma foi !