Offrandes à la déesse de la beauté féminine
En lisant l'article du jour de Lunettes Rouges sur Chris Marker, je ne peux m'empêcher de copier/coller ce passage :
Avec ‘Quelle heure est-elle’, le propos est clair : capturer dans le métro, en noir et blanc, au moyen d’abord d’un appareil camouflé en montre, les visages de belles inconnues. Cette capture impromptue, motif chéri de bien des photographes depuis Paul Strand et son objectif à 90°, est en fait une offrande à la déesse de la beauté féminine, une révélation de délices cachés à l’insu du sujet photographié. Chris Marker cite Ezra Pound : «L’apparition de ces visages dans la foule / Des pétales sur une branche noire humide ».
Toute l'ambiguïté du photographe reconnu et du voyeur amateur... (Une de mes photos qui marche le mieux sur Google Images est d'ailleurs celle-ci). Bon ben moi de même, je peux faire des offrandes à la déesse de la beauté féminine. Chris Marker aime les femmes, Dandylan aussi...
Tous les "clics sauvages" ci-dessous sont pris à la volée (et recadrés) :
Paris. 03/07/2011